12 avril 25 - Week end provençal avec les Maîtres Enchanteurs à Espalion

SAMEDI 12 AVRIL 25

Ce fut un plaisir de faire la route en ce samedi de printemps où chaque fleur éclose éclabousse de couleur les verts tendres des prés,où les arbres dressent fièrement leurs bouquets parfumés et leurs délicats feuillages. Voilà l'église d'Espalion, veillant fièrement sur sa nouvelle esplanade éclairée d'un beau rayon de soleil. Nos amis sont déjà là. Les premiers arrivés installent le matériel. Ah ! Petite anicroche pour les estrades : la visserie de montage a disparu ! Michel, serviteur dévoué de l'EPE se rue au magasin voisin pour ramener de quoi monter les marches.

Une rapide mise en place et un test de voix pour nos provençaux. Annick ne s'en laisse pas conter et gère gentiment mais fermement son groupe d'hommes (et femme chantant dans la même tessiture). Idem pour Bernard et ses choristes : On teste rapidement les chants communs. Il est déjà grandement temps de laisser le public prendre place.

Celui-ci arrive au compte goutte. On laisse passer le quart d'heure aveyronnais. Les auditeurs sont clairsemés et n'occupent qu'une moitié de la nef. Dommage ! L'EPE et la CDV ouvrent le concert sur le Dona nobis pacem, accompagnés au piano par notre éminent pianiste, Jérôme Rouzaud. Puis Gisèle, Secrétaire de l'Ensemble Polyphonique, prendra le micro pour le traditionnel petit discours de bienvenue et remerciements et présentera les chœurs. Annick expliquera l'absence de son pianiste Hubert et son remplacement par le non moins talentueux Michel. 

Et maintenant place aux chants avec, en première partie, Bernard et ses deux chorales locales. Comme voulu par le prêtre marcillacois, le répertoire est entièrement religieux pour cette semaine des Rameaux : Tollite hostias, Panis angelicus, Ave verum corpus... pour finir sur un magnifique chant de Jean-Claude Gianadda  « Vienne la colombe ». Comme je l'ai signalé plus haut, un petit groupe des Maîtres Enchanteurs s'est joint aux aveyronnais pour cette première partie, trop contents de chanter, et chanter encore.

Bien que le public soit peu nombreux, il est amateur et ses applaudissements sont spontané et sincères.

Petite coupure, le temps de laisser la place à nos invités : Ils en « jettent » nos « Maîtres Enchanteurs » dans leur tenue de scène ! Il ne leur manque vraiment que le chapeau haut de forme de leur logo pour faire « gentlemen ». Mais bon, n'en faisons pas trop. Ils sont très bien ainsi et nous avons hâte de les écouter. Annick dira quelques mots avant de prendre en main ses hommes (et femme). Quel programme ! Mozart, Verdi, Bernstein, Sartori, Armstrong... et ces voix magnifiques qui éclatent ou murmurent sous la croisée du transept et résonnent sous les voûtes de la nef... le tout dirigé par une main de maître. Et je n'ose insister sur le magnifique « choeur des chasseurs ». En dehors du superbe rendu de ces chants, que d'heures de travail en amont pour en arriver là ! Les auditeurs ne boudent pas leur plaisir et c'est une salve d'applaudissements qui salue leur prestation.

Il est temps pour les choristes locaux de rejoindre les provençaux pour les chants communs et de clore cette soirée sous des bravos bien mérités. Le public attendra la sortie des choristes pour eux aussi quitter, presque à regret, les bancs de cet auditorium.